Ségolène Royal n'a pas réussi hier à démonter le programme de M. Sarkozy. Elle n'est pas parvenue à pointer les risques qu'il faisait courir au pays. Elle n'a pas su mettre en lumière le véritable changement de nature de la société qu'il propose. Et pourtant, les arguments contre les propositions du candidat de l'UMP ne manquent pas !
Nicolas Sarkozy, lui, s'est contenté de dérouler tranquillement son argumentaire, simpliste et bien rodé, entendu mille fois sur tous les médias de France et de Navarre depuis 3 ans. Pour reprendre une métaphore chère à François Bayrou, il a continué à tracer son sillon en labourant les esprits avec l'assurance du favori. C'est le principal reproche que je fais à Ségolène Royal. Les démonstrations de Nicolas Sarkozy sont archi-connues. Comment se fait-il alors qu'elle n'ait jamais été en positon de mettre en difficulté son adversaire (à part sur le dossier du nucléaire) ? Pour une fois que Nicolas Sarkozy avait face à lui une contradictrice, on était en droit d'attendre mieux de la candidate socialiste, dont le discours flou et généraliste sur bien des points ne faisait pas mouche.
C'était particulièrement flagrant sur les questions économiques. Des thèmes cruciaux n'ont pas été traités de façon satisfaisante: les risques du contrat de travail unique, l'injustice de la TVA sociale, le choix du financement de la sécurité sociale (et le système de la franchise), la hausse évidente de la dette comme corollaire des baisses massives d'impôts, l'instauration du prêt hypothécaire rechargeable, le renforcement d'une classe de rentiers (bouclier fiscal, suppression de 95% des droits de succession, de l'ISF, baisse de l'impôt sur le revenu), l'organisation de la faillite des services publics (faute de réforme et de crédits)...
Nicolas Sarkozy s'est même payé le luxe d'atténuer son discours libéral en mettant en avant des propositions comme le retour à la préférence communautaire ou l'augmentation des taxes sur les importations, d'autant plus faciles à promettre que ce n'est pas lui qui en décidera.
J'attendais également une sortie de la candidate socialiste contre la mise en cause démagogique de l'esprit de mai 68 comme source de tous les maux de la société, contre le contournement de la carte scolaire (sous prétexte d'excellence) au profit des classes aisées, contre l'autonomie des établissements scolaires et la paupérisation de bon nombre de collèges et de lycées qui en résultera !
C'est pourquoi, j'encourage tous les indécis qui n'ont pas été convaincus par Mme Royal à visionner ce film qui réfute point par point la réthorique sarkozyste. Il est long (66 minutes) mais a l'immense mérite d'éclairer l'électeur sur les conséquences probables auxquelles le choix de M. Sarkozy nous expose. Avant qu'il ne soit trop tard.
Nicolas Sarkozy, lui, s'est contenté de dérouler tranquillement son argumentaire, simpliste et bien rodé, entendu mille fois sur tous les médias de France et de Navarre depuis 3 ans. Pour reprendre une métaphore chère à François Bayrou, il a continué à tracer son sillon en labourant les esprits avec l'assurance du favori. C'est le principal reproche que je fais à Ségolène Royal. Les démonstrations de Nicolas Sarkozy sont archi-connues. Comment se fait-il alors qu'elle n'ait jamais été en positon de mettre en difficulté son adversaire (à part sur le dossier du nucléaire) ? Pour une fois que Nicolas Sarkozy avait face à lui une contradictrice, on était en droit d'attendre mieux de la candidate socialiste, dont le discours flou et généraliste sur bien des points ne faisait pas mouche.
C'était particulièrement flagrant sur les questions économiques. Des thèmes cruciaux n'ont pas été traités de façon satisfaisante: les risques du contrat de travail unique, l'injustice de la TVA sociale, le choix du financement de la sécurité sociale (et le système de la franchise), la hausse évidente de la dette comme corollaire des baisses massives d'impôts, l'instauration du prêt hypothécaire rechargeable, le renforcement d'une classe de rentiers (bouclier fiscal, suppression de 95% des droits de succession, de l'ISF, baisse de l'impôt sur le revenu), l'organisation de la faillite des services publics (faute de réforme et de crédits)...
Nicolas Sarkozy s'est même payé le luxe d'atténuer son discours libéral en mettant en avant des propositions comme le retour à la préférence communautaire ou l'augmentation des taxes sur les importations, d'autant plus faciles à promettre que ce n'est pas lui qui en décidera.
J'attendais également une sortie de la candidate socialiste contre la mise en cause démagogique de l'esprit de mai 68 comme source de tous les maux de la société, contre le contournement de la carte scolaire (sous prétexte d'excellence) au profit des classes aisées, contre l'autonomie des établissements scolaires et la paupérisation de bon nombre de collèges et de lycées qui en résultera !
C'est pourquoi, j'encourage tous les indécis qui n'ont pas été convaincus par Mme Royal à visionner ce film qui réfute point par point la réthorique sarkozyste. Il est long (66 minutes) mais a l'immense mérite d'éclairer l'électeur sur les conséquences probables auxquelles le choix de M. Sarkozy nous expose. Avant qu'il ne soit trop tard.
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