Désengagement de l'Etat oblige, le Louvre doit chercher des sponsors de plus en plus insolites pour augmenter son taux d'autofinancement. Le "contrat de performance" que le musée a signé avec ses tutelles l'y contraint. Mais une question reste en suspend: à quand des courses de chevaux dans les jardins du Carrousel ? Après tout, il existe déjà les "dimanches vitalité" aux Tuileries sponsorisés par VITTEL et ce ne serait que renouer avec la tradition... En attendant que ça arrrive, vous pouvez toujours parier sur les mouvements d'oeuvres: par exemple, où se trouve l'infante Marie Marguerite de Vélasquez ?
Réponse A: à sa place, au 1er étage de l'aile Denon
Réponse B: à Atlanta
Réponse C: à Lens
Réponse D: à Abou Dhabi
Réponse E: ce n'est pas un Vélasquez
1 commentaire:
Quelles fascinantes perspectives s'offrent enfin aux visiteurs ! Ils pourront bientôt faire leur Tiercé dans les salles (A-B-C = Marie-Marguerite quittera bientôt le Louvre pour une expo à Atlanta, avant de revenir en France et d'être exposée à Lens), ou encore un bon Quarté (A-D-E-C = Marie-M. s'en est allée à Abu Dhabi ; lorsqu'elle reviendra, sera-ce encore un Vélasquez ? bah, on pourra toujours l'envoyer dans le Pas-de Calais...), voire un super Quinté+ (A-C-B-E-D = Margotton, qui s'était perdue un temps en Province, est allée aux States pour participer à une grande expo consacrée au peintre espagnol ; las ! les experts atlantesques ont définitivement attribué la toile à Juan Bautista Martínez del Mazo, qui ajoute ainsi une infante de plus à sa collection... Diantre ! Qu'en faire, maintenant que ce n'est plus un Vélasquez ? Et si elle allait faire un tour dans le Golfe…).
Bref, le problème n'est pas tant d'organiser le jeu que de fixer les rapports ainsi que le montant des gains. Personnellement, je n'aurais rien contre quelques croquis de Rosselli... À quand un Grand Prix des Tuileries ?
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