Le blog politique et participatif "Betapolitique" propose une analyse que je trouve intéressante du nouveau visage que prend le populisme actuel et de ses possibles conséquences. Je tenais à le signaler pour que chacun en nourrisse sa réflexion.
En voici un court extrait:
Le populisme sarkozien, maladie infantile du libéralisme
jeudi 26 avril 2007
Le populisme qui contamine la vie politique aura eu pour effet paradoxal de générer une très forte participation électorale. Le populisme a pour effet principal d’ensevelir la question politique (c’est-à-dire le « que faire ? ») sous la problématique des « valeurs » (quelles sont les « vraies » valeurs ?). Le populisme exploite l’angoisse de déclassement, appelle à la préservation de certains privilèges et dissimule l’égoïsme de classe en le drapant de « valeurs éternelles ».
Le « rationnel » et « l’irrationnel » en politique.
Lorsque le « que faire ? » est au centre de l’action politique, la politique devient une sorte de « travail », c’est-à-dire une activité rationnelle qui ajuste des objectifs et des moyens (par exemple, pour relancer la croissance, il faut se déterminer entre une politique de l’offre, une politique de la demande ou un mixte des deux). Quand le politique devient cet « analogon » du travail, la question des « valeurs morales » est subsidiaire. Ce qui est primordial ce sont les compétences d’analyse, de concertation, de mobilisation, etc., qui permettent d’atteindre l’objectif fixé (relancer la croissance). Dans le monde du travail, la compétence prime sur les valeurs, ce que chacun de nous sait fort bien, puisque chacun de nous travaille quotidiennement, et sans encombre particulière, avec des collègues de travail qui sont loin de partager nos valeurs. L’objectif collectif (le travail) permet de transcender les éventuels clivages liés aux diverses « valeurs » de chacun.
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dimanche 29 avril 2007
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