Nos représentants nationaux se sont votés en 2003 une loi passée à peu près inaperçue prolongeant la durée de leurs indemnités en cas de non-réélection. Ce dispositif sera donc mis en oeuvre pour la première fois cette année, après les législatives. Jusqu'à présent un député sortant pouvait toucher pendant 6 mois une allocation de retour à l'emploi de 5400 euros brut, le temps pour lui de se réinsérer dans la vie active. Dorénavant, il aura droit en plus à une indemnité dégressive... pendant 5 ans, autant dire la durée d'un mandat ! 70% le deuxième semestre, 60 % le troisième, 50% le quatrième puis 45%, 40% et ainsi de suite pour les semestres suivants jusqu'à 20 % soit 1080 euros brut. Cette mesure est financée par une cotisation égale à 0,5% du traitement de base. Pas mal comme système, non ?
Tous ça à condition de ne pas avoir le statut de fonctionnaire. Donc, si je comprends bien, imaginons qu'Olivier Besancenot soit élu à l'assemblée en juin prochain et perde son siège 5 ans plus tard. Pour lui, ce sera retour direct à la Poste de Neuilly et à ces 1400 euros net par mois !
Alors qu'il est question de remettre en cause tous les régimes spéciaux et de s'attaquer aux "privilèges" supposés des petits, je ne suis pas sûr que cela montre l'exemple.
Je précise que ce n'est pas un poisson d'avril !
dimanche 1 avril 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire